Yo
À la base je voulais juste faire un dessin rapidos sur mon site pour expliquer :
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ce que j’appelle « traiter mes photos » ;
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pourquoi ça me prend des mois voire des années pour mettre un diaporama de mes photos en ligne ;
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ce que sont les raws (en gros) ;
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pourquoi ça me saoule quand on me dit que je « triche », et aussi (dans une moindre mesure), que je « fais de la retouche ».
Je me suis rendu compte que ça faisait beaucoup, et qu’un document en bonne et due forme serait mieux. Ça me donnait aussi l’occasion de formaliser un peu, dans un document séparé, mon processus de traitement actuel.
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Ce n’est pas mon domaine professionnel, donc ne prenez pas non plus trop pour argent comptant ce que je vous raconte. |
Raws
Œil, capteurs et information
On a beau se surpasser en technologie, l’œil humain reste, sur bien des plans, incroyablement stylé par rapport aux capteurs de nos appareils. En particulier, l’œil s’adapte vachement bien aux changements de luminosité : la plage visible (les degrés de luminosité qu’on arrive à analyser à un instant t) change à volonté, constamment, se déplaçant et s’étirant. L’œil ne peut certes pas percevoir simultanément une très forte lumière et une très faible lumière avec le même niveau de détail, mais peut se concentrer sur l’un ou l’autre alternativement.
En plus :
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le cerveau arrive à amalgamer les informations ramassées sur différentes plages, donnant l’impression qu’on voit plein de trucs grave bien ;
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même sans changer la plage, elle est, de base, plutôt large.
Quant aux écrans, ils sont encore plus à la peine quand il s’agit de représenter différents degrés de luminosité. Et encore pire pour les imprimantes.
Tout ceci implique qu’il faut sacrifier une part de l’information visuelle au moins deux fois de suite, avant de « voir » une photo :
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un premier sacrifice entre la « réalité » et ce que l’appareil photo va capturer ;
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un second sacrifice pour afficher sur un écran ou imprimer la photo en partant des données écrites par l’appareil photo.
Selon comment on gère ça, il peut par exemple y avoir des pixels « plus noirs que noir » et « plus blancs que blanc » (Coluche se retourne dans sa tombe, là), impossibles à représenter sans concessions.
On est pas forcément conscient de tout ça, car bon, on nous a habitués à appuyer sur un bouton, et pouf, à avoir une image qui surgit sur notre écran, et on la prend pour acquise et comme un truc final, alors que les choses sont un peu plus subtiles que ça, surtout si on veut faire des choses un peu plus poussées.
« Bah oui mais même ton appareil, il te montre bien la photo après la prise, non ? » Certes, mais c’est juste une interprétation possible, suggérée parmi une infinité, histoire qu’on puisse quand même un peu naviguer, supprimer les photos foireuses directement sur l’appareil, etc. On détaillera ça très bientôt.
La photo, c’est un peu comme quand on essaye de représenter l’ouïe d’un éléphant, l’odorat d’un chien, ou la vision d’un chat ou d’un insecte : on est plus ou moins niqué d’avance et il faut s’appuyer sur des abstractions.
D’où les raws
Pour obtenir le meilleur résultat possible, il vaut mieux, du fait des sacrifices susmentionnés :
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✓ Faire attention au paramétrage de l’appareil, et lui demander, dans la mesure du possible et du raisonnable, de conserver autant d’information que possible.
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✓ Retarder au maximum l’instant du sacrifice de « capteur vers écran », en évitant tout changement irréversible dont on peut se passer.
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✓ Effectuer des choix relativement manuels et éclairés concernant quoi sacrifier.
Un fichier raw [1] représente l’information disponible avant d’avoir effectué le sacrifice de « capteur vers écran ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/RAW_(format_d%27image)
On est donc encore freiné par les capacités de l’appareil, mais on a limité les dégâts au maximum.
Cela permet de conserver une certaine latitude, des degrés de liberté sur plein de choses, au lieu d’avoir d’emblée une image « figée », gravée dans le marbre. Une analogie qui vient tout juste de me venir et qui est peut-être moisie serait : c’est une partition de musique plutôt qu’une interprétation sonore enregistrée de cette partition.
Visionnage
Donc OK, c’est cool, mais à ce stade, ce n’est pas « regardable » sans une phase d’« interprétation ». À ce stade, comme dit dans la documentation de RawTherapee, « il n’y a même pas de concept de “couleur” ». On a juste une foule de pixels (ouais, les éléments du capteur de l’appareil sont qualifiés de « pixels » au même titre que ceux d’un écran, même si on reçoit la lumière au lieu de la produire) qui disent des trucs cryptiques :
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Les raws contiennent aussi trois tonnes de métadonnées, genre des informations sur les réglages de l’appareil au moment de la prise, ou les bonnes vieilles coordonnées GPS, etc. C’est partiellement encore vrai pour les JPG, mais quand même moins. |
Il n’est pas rare, que les explorateurs de fichiers, en l’absence de modules supplémentaires, n’essayent même pas de générer d’aperçus pour les raws :
Voilà pourquoi, en particulier, ça me semble absurde quand on me presse pour voir des photos que je viens tout juste de prendre :
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Je peux juste montrer les aperçus potentiellement foireux et distordus proposés par l’appareil photo.
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Les observateurs n’auront pas forcément le recul et l’habitude nécessaire pour faire un peu fi de l’exposition, de l’orientation, et j’en passe – pour voir « au-delà » de ce qui est affiché, et penser en termes de potentiel et non d’esthétique instantanée.
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Une fois le traitement terminé et les photos vraiment regardables, les gens risquent d’être blasés et d’avoir la flemme de regarder, car ils auront le sentiment d’avoir déjà tout vu.
La comparaison la plus évidente est celle que l’on peut effectuer avec les bonnes vieilles pellicules photographiques d’époque. [2] En photographie sur film, dite « argentique », l’appareil permet d’inscrire les informations visuelles sur la pellicule, de manière chimique. À ce stade, un être humain ne peut rien voir à proprement parler, sur la pellicule ! Il faut une première série de manipulations pour produire les négatifs – qui eux non plus ne sont pas géniaux à regarder en tant que tels –, et quelques tours de passe-passe de plus pour en tirer des photos en bonne et due forme.
La comparaison entre pellicule et raw est intéressante pour au moins deux aspects :
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Au début, on a un truc qu’on ne va pas forcément foutre allègrement sous le nez de ses voisins.
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Les étapes qui mènent à l’image finale peuvent faire l’objet de personnalisation, d’expérimentation… et d’erreurs, bien entendu.
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Les raws sont d’ailleurs parfois qualifiés de « négatifs numériques ». |
Donc bon, harcèleriez-vous quelqu’un pour qu’il vous montre ses négatifs ou sa pellicule ? Je veux bien vous présenter mes raws, mais bon…
Comment produire des raws
Le sujet des raws peut sembler encore un peu ésotérico-élitiste à ce stade, mais en fait pas forcément. En produire soi-même n’est pas si compliqué.
En général c’est juste un paramètre à la con dans l’appareil, disant quel format de fichier produire. C’est généralement aussi possible pour les téléphones portables. [3] Le mode d’emploi (et le web) vous en diront davantage, je suppose. Mais rien de très sorcier, en soi.
Vous pouvez même souvent choisir de produire à la fois les raws et un format plus basique comme les JPG « habituels ». Cette option est cependant souvent perçue comme exagérée car il n’est pas rare qu’un tel JPG soit déjà inclus, de base, dans les métadonnées du raw. On peut l’extraire relativement facilement, donc c’est pas ouf de prendre de la place pour écrire deux fois le même JPG, quoi. Mais tout ça pour dire qu’on peut effectuer une transition « en douceur », sans abandonner du jour au lendemain les JPG, ou même n’utiliser les raws que pour nos clichés préférés, qui « le méritent » selon nous, tout en continuant comme d’habitude pour les autres.
Il est également souvent proposé de produire des raws de divers types :
- Compressés sans perte
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Autant d’information qu’à l’origine, mais mieux organisée, pour moins phagocyter votre disque-dur, un peu comme quand on fait une archive en
.zip
. - Non compressés
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Pas trop d’avantage si une compression sans perte est proposée par ailleurs. Je crois que parfois, ce n’est même pas proposé et c’est la compression sans perte qui prend le nom, genre, de raws « normaux ».
- Compressés avec des pertes jugées acceptables par le constructeur
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La différence n’est généralement visible qu’en zoomant vraiment comme un goret sur la photo finale, en tout cas chez Canon. Si vous ne jouez pas votre vie sur la qualité de vos photos et que vous ne faites pas des tirages dédiés à des publicités remplissant la facade d’un gratte-ciel (et encore…), vous pouvez probablement opter pour ce mode sans craintes.
Traitement
Il se trouve que les paramètres d’interprétation par défaut, suggérés par l’appareil et utilisés pour pondre l’aperçu qu’il expose (et éventuellement pour produire un JPG embarqué dans le raw), collent rarement à ce qu’on veut. Quand on photographie en raw, on demande même souvent explicitement à l’appareil de calmer sa joie sur certains aspects pour nous donner une vision plus fiable de la marge de manœuvre qu’on aura, donc forcément, ça fait des trucs pas fous, de base. [4] Il faut ensuite faire un peu de gymnastique mentale lors du tri des photos, pour juger non l’aspect qu’elles ont avec les paramètres par défaut, mais plutôt leur potentiel : il faut penser compensation d’exposition, rotation, recadrage, recalibration des couleurs…
Commence ensuite la tâche du traitement, consistant à choisir soi-même les paramètres qui nous semblent les plus appropriés pour tirer le meilleur des données brutes. Il faut un peu se remonter les manches, des fois, mais ça vaut le coup. Pas le meilleur exemple, mais j’ai récemment fait le ménage sur l’ordi et flemme de faire de la spéléo pour trouver mieux :
Un truc marrant, c’est que pour un même raw de départ, plusieurs personnes pondront des images radicalement différentes.
C’est même devenu un jeu (et un moyen d’apprentissage) sur le sympathique site communautaire discuss.pixls.us (qui comporte une section francophone, il me semble. Edit : Nan, j’ai fumé) :
https://discuss.pixls.us/t/animal-pajama-party/43005
… Sans parler des filtres artistiques et autres bidouilles qui relèvent plus de l’infographie que de la photographie – c’est un autre sujet.
Un autre sujet auquel on va indirectement se frotter ci-après.
Triche
Je fais une distinction entre les deux concepts suivants :
- Traitement
-
💾 —[🧮]→ 🖼️
Choisir des paramètres pour produire un JPG (ou similaire) à partir d’un raw, via des procédés mathématiques et reproductibles automatiquement. C’est un peu l’équivalent du développement des pellicules et négatifs, et certaines personnes appellent même ça littéralement un développement. C’est ce dont on parle dans le présent document. - Retouche
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🖼️ —[🖌️]→ 🖼️
Tripoter une image, souvent pas en raw, avec un logiciel genre Photoshop ou Gimp, plus axé dessin, où on passe une bonne partie de son temps à changer des choses à des endroits précis à l’aide de la souris, typiquement pour retirer des rides sur un visage pour une pub, ou faire croire qu’une photo a été prise pendant un magnifique coucher de soleil alors que pas du tout. La frontière avec le montage photo est parfois mince. Cela n’a pas grand-chose à voir avec ce dont parle le présent document.
De ce fait :
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quand les gens disent que je fais de la « retouche », ça me semble totalement hors sujet ;
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quand les gens disent que je « triche », ça m’évoque des scènes de ce genre :
Même pour le développement physique, les gens utilisent des produits chelous avec des résultats variés et parfois un peu pifométriques, et doivent choisir combien de temps ils vont laisser chaque cliché dans tel ou tel bain chimique, etc.
Je ne vais quand même pas garder des artefacts à la con et la distortion due à l’objectif juste pour vous faire plaisir, si ? Des fois, sur les raws, si on ne gère pas la distortion géométrique, on voit même les bords de l’objectif dans les coins ! (Ça surprend, la première fois.) (J’avais des exemples l’autre jour mais ils ont été supprimés depuis ; mince.)
Au fait, c’est un peu pareil dans le cinéma : ça fait souvent bizarre, dans les making-of, car on voit une différence notable entre la tronche du décor et même des gens « vus de l’extérieur » par rapport au rendu final. [5]
C’est d’autant plus vexant d’être accusé d’une triche quelconque quand, de nos jours, des gens spamment de photos prises avec leurs téléphones portables, qui appliquent, automatiquement et plus ou moins silencieusement, trois tonnes de traitements et de filtres, sans demander l’avis ou le point de vue de qui que ce soit. Autrement dit, je fais manuellement (au pris de vingt minutes à genre deux heures par photo traitée) ce que les portables font instantanément, souvent sans que l’utilisateur n’en ait conscience.
Un des principaux avantages du traitement manuel est, bien entendu, que j’ai mon mot à dire sur ce qui est fait et comment (le téléphone ne peut pas trop lire dans nos pensées, même s’ils essayent de plus en plus ardemment). En plus (mais ça c’est plus psychologique, vous me direz), la photo me semble vraiment être « la mienne », après – on s’y attache beaucoup plus. Cette différence me rappelle un peu quand des potes m’invitaient à jouer à des jeux vidéo de bagnoles et qu’ils mettaient les vitesses en manuel alors que moi, qui étais tout paumé, restais en manuel. Cela demandait davantage d’efforts à mon adversaire, mais c’était rentabilisé.
IA
Cela nous amène au sujet très actuel de l’IA. Cette section n’était initialement pas prévue, mais, pendant que je procrastinais au lieu de créer ce document, il y a eu l’essor de l’IA générative et tout le tintouin. On en est au point où non seulement des pubs nous encouragent explicitement, exemples à l’appui, à trafiquer des photos en en retirant automatiquement certains objets ou des personnes, mais en plus c’est parfois la seule chose qu’on nous dit sur un téléphone sur toute la durée d’une longue pub. Bon, c’est pas pire que les pubs de bagnoles où on nous dit juste qu’elles sont stylées. [6]
En parallèle, internet est envahi de gens qui se font encenser pour des « photos » avant qu’on se rende compte que leur seul mérite est d’avoir bien sû rédiger des requêtes particulières. C’est certes une discipline à part entière – la « rédactique » –, pas toujours triviale, mais on est assez loin de la photographie.
Et puis, à force, les IA générative s’entraînent sur des trucs créés par des IA génératives – elles « mangent leur propre merde » comme dit mon chef –, et ça part tout en vrille.
Même en dehors du génératif pur et dur, les améliorations automatiquement appliquées sont souvent elles-mêmes basées sur des réseaux de neurones, certains entraînés en siphonnant des œuvres existantes (et des tonnes d’électricité). Ça va même vous rajouter du flou artificiel en arrière-plan des portraits, ou ce genre de conneries. Si moi je « triche », alors il n’y a pas de mot pour ce que font ces gens.
On parle de plus en plus souvent de « photographie computationnelle », le terme qui englobe cette façon d’exploiter des resources numériques et de la puissance de calcul pour pallier les défauts de l’optique pure. Si ce concept n’est en réalité pas nouveau, il explose en ce moment, et est souvent encensé comme étant « le futur ». Alors certes, retirer du bruit dans le signal, suivre un oiseau en vol, ou aider à la prise de vue de nuit, c’est bien, mais j’ai l’impression que les dérives farfelues se font de plus en plus nombreuses.
Les fabricants, en particulier de téléphones, cherchent à appâter les gens en leur promettant des outils pour se faire mousser sur des réseaux sociaux à la con. Une part de moins en moins grande du résultat est réellement liée à ce qui a été donné en entrée – à la scène réelle et à l’instant présent. Au risque de sonner prématurément comme un vieux con (peut-être est-il trop tard pour m’en inquiéter ?), je voudrais souligner que, en conséquence, il y a de moins en moins d’espace pour les choix, et donc pour exprimer sa personnalité, ses intentions, ses émotions du moment.
Vous me direz que les montages, les bidouilles et la génération par IA sont des formes de choix, et vous aurez peut-être raison, mais personnellement ça ne m’attire pas plus que ça. D’ailleurs, même en ce qui concerne le traitement manuel de raws, j’essaye personnellement de ne pas trop « craquer mon slip » et de garder quelque chose d’« organique ». [7]
Formats
Sujet pas très fun. Je ne vous en voudrai pas si vous sautez la section, mais c’est quand même mieux de savoir où on met les pieds.
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Chaque fabricant d’appareil a tendance à pondre son propre format de raw : Canon a par exemple le
.cr3
, Panasonic le.rw2
, etc. -
Ces formats sont grosso modo tous « propriétaires », avec des spécifications parfois gardées jalousement par leurs créateurs. Ils ne prennent, pour la plupart, pas la peine de fournir de la documentation sur « comment le format est gaulé ». De ce fait, les développeurs de logiciels, en particulier ceux libres comme RawTherapee, doivent trimer comme des gorets pour réussir à interpréter ces formats et ouvrir ces fichiers de manière satisfaisante. Ça donne des discussions à se taper la tête contre un mur, à base de : « À l’adresse
0x1f90a4
, sur trente-deux octets, il y a telle info, je crois ! Pis après, par contre, sur seize octets, on a aucune idée d’à quoi servent les données ! » Ça peut mener à des bugs, même quand on croit être sorti d’affaire. [8] -
Une même extension de fichier peut cacher plusieurs versions d’un même format, avec des données organisées différemment et même des méthodes de compression changeantes et obscures. Il y a par exemple chez Panasonic des « vieux »
.rw2
et des.rw2
« récents ». Certains logiciels vont marcher avec les vieux mais pas avec les récents, alors qu’en voyant les noms des fichiers on pourrait s’attendre à ce que le comportement soit le même. Ce genre de délires. -
Certains fabricants essayent, par la même occasion, de nous pousser à traiter nos photos avec leurs logiciels, qui ne sont même pas forcément multi-plateformes, donc ça me saoule.
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Adobe a proposé un format ouvert et commun, le DNG (Digital Negative), mais son adoption laisse à désirer. À l’heure où j’écris ces lignes, rares sont les appareils qui proposent nativement de shooter en DNG. C’est quand même mieux que rien, car certains utilisateurs parviennent à exploiter leurs photos dans des logiciels récalcitrants après avoir fait des conversions de leurs raws vers le format DNG. Ça ouvre certaines portes, et c’est jugé sympa pour l’archivage. J’aurais préféré que ça vienne d’une organisation à but pas trop lucratif plutôt que d’Adobe, par contre.
Je suppose que certaines de ces difficultés viennent du fait que les raws sont intrinsèquement liés aux technologies utilisées dans chaque appareil, à comment les capteurs sont gaulés, etc., et qu’il est dur d’uniformiser tout ça, sans parler des risques de dévoiler des secrets industriels en dévoilant trop de choses.
Voilà
Si ce débroussaillage vous a motivé ou que vous étiez déjà au taquet, et si vous voulez voir comment je me démerde pour traiter mes photos (et pourquoi ça me prend parfois deux heures pour un seul cliché – je crois que ça n’est pas la norme…), vous pouvez continuer votre visite en consultant mes notes prises dans rawtherapee.html.